Le gouvernement de la République togolaise a examiné et adopté Mercredi en conseil des Ministres plusieurs décrets parmi lesquelles celui relatif à la loi du travail.
« Le conseil a ensuite examiné et adopté un projet de décret relatif à la représentativité des syndicats professionnels et à l’exercice du droit de grève en République togolaise » peut-on lire dans le communiqué ayant sanctionné les travaux.
Sur l’échiquier national, plusieurs Syndicats disent défendre les intérêts de leurs membres mais très peu sont ceux qui ont une réelle représentativité. Et le plus souvent ces micros syndicats sont celles qui sèment le désordre dans le domaine syndical.
Pour réglementer en quelque sorte le secteur et lui donner plus de vigueur, le gouvernement a tracé la voie à suivre à travers le projet de décret pris en conseil des Ministres.
« Ce projet de décret pris en application du code du travail vise à actualiser, clarifier et consolider la règlementation en matière de représentativité des syndicats professionnels et de gestion des conflits collectifs de travail », souligne le communiqué final.
Dans l’administration publique surtout dans les domaines de l’éducation et de la santé, par le passé des grèves qualifiées à l’époque de sauvage par le gouvernement ont agité ces secteurs.
Après moult réflexion, une formule durable qui encadre l’exercice du droit à la grève est clairement définie. A ce propos, le conseil des Ministres précise que : « Tout en réaffirmant le principe de la liberté d’exercice du droit de grève, le projet de décret précise les modalités de préavis et de négociations préalables et organise les conditions d’un service minimum obligatoire. Le régime de la réquisition quant aux secteurs essentiels pour la nation est également défini. »
En plus de travailler à encadrer ce droit reconnu aux travailleurs, le gouvernement a également à cœur la promotion du dialogue social et la recherche de compromis au sein des entreprises et des secteurs d’activités