Décideurs politiques, acteurs de l’éducation et du monde universitaire de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont initié un cadre régional sur l’équivalence des certificats et diplômes dans l’espace. Un important palier a été franchi avec la tenue à Lomé le jeudi 8 décembre dernier de l’atelier sur l’harmonisation des diplômes qui a réuni les différents acteurs.
Experts de l’éducation et acteurs universitaires ont pris donc rendez-vous dans la capitale togolaise pour d’une importante rencontre dont le principal objectif est d’assurer la mobilité des étudiants et enseignants d’une zone linguistique à une autre au sein de l’espace CEDEAO.
Les délégués issus des 15 pays membres de la communauté ont étudié et entériner la possibilité de voir les étudiants quitter un pays à un autre avec leurs diplômes et servir quoi de droit.
« Dans le cadre de la mobilité des étudiants, il est important de définir un cadre régional pour l’équivalence des diplômes et permettre à la jeunesse d’avoir cette mobilité. Dans le cadre de l’intégration, un droit d’établissement des diplômes sera effectif dans toutes les régions de la CEDEAO », explique Dr Roland Kokou, Chef division recherche scientifique et innovation, chargé de programme principal, département éducation, sciences et culture à l’Université de Lomé. Il donne d’ample information sur la nouvelle donne.
« Depuis que cette directive a été faite, la division éducation a pris en charge ce volet de programme qui s’est déroulé sur une vingtaine d’année avec des études qui ont abouti à un cadre régional sur l’équivalence des diplômes. Aujourd’hui nous avons harmonisé les noms des diplômes, les niveaux. Un étudiant qui a son BAC au Togo peut facilement l’aligner sur celui des zones anglophones ou lusophones », précise-t-il.
Pour Mme Lawson-Evi Povi, Directrice adjointe chargée des affaires académiques à la DAAS (Université de Lomé). Le cadre régional sur l’harmonisation des diplômes représente un enjeu important pour le Togo. « Si nous arrivons à harmoniser les diplômes au niveau des pays membres de la CEDEAO, cela va nous avancer. Que nous soyons au Togo, Bénin, Côte d’Ivoire Ghana… Nos étudiants peuvent valablement quitter un pays à un autre et faire valoir leurs diplômes en termes de niveau », a indiqué la professeure.
Notons que c’est en 2019 que ministres et experts issus des pays membres de la CEDEAO ont posé les jalons pour l’harmonisation des diplômes en vue d’une meilleure intégration.
M F