Afin de valoriser les richesses, le savoir-faire et les saveurs africaines, le Festival internationale la marmite (Fesma) revient en force pour sa 3è édition qui se tiendra du 15 au 20 mai 2024 sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé.
L’heure de la gastronomie africaine a encore sonné. Mercredi 15 mai 2024, c’est jour du lancement officiel du Fesma. Et c’est le ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Kayi Mivedor-Sambiani qui a donné le coup d’envoi de ce festival qui aspire à devenir un évènement culturel inédit et fédérateur de référence au Togo.
Sous le thème « les enjeux de la transformation agricole et de la valorisation des produits locaux », le festival servira, pour le compte de cette édition, d’une part, de cadre aux échanges et partages d’expériences sur la transformation des produits agricoles et des chaînes logistiques associés, et d’autre part, à la promotion du savoir-faire et des richesses culinaires africaines à travers la valorisation des produits locaux.
Près de 50 000 visiteurs sont attendus à cette grande rencontre à la fois » festive et prospective « .
Il sera question d’activités diversifiées
Mais à quoi devrait-on s’attendre ? Pour cette édition, les 5 régions du Togo présentent leurs mets traditionnels. En outre, il est prévu une grande foire culinaire et gastronomique, à laquelle prendront part d’exposants de toute la chaîne de valeurs de la ferme à l’assiette, incluant des chefs, des cuisiniers, des producteurs, des transformateurs, des industriels, des artisans, etc.
Des ateliers de cuisine aux compétitions culinaires en passant par des expositions, colloques et concerts, chaque journée réserve son lot de découvertes aux visiteurs.
« Comme pour les précédentes éditions, le programme de 2024 se veut exigeant, diversifié et riche. Il allie l’authenticité à la créativité. Il crée un moment et un cadre pour la valorisation de nos produits locaux et la promotion de la culture africaine et togolaise », soutient Jean-Paul Agboh-Ahouelete, commissaire général du festival.
Innovation
Au passage, il précise que cette édition est essentiellement marquée par la digitalisation des services. Les participants peuvent notamment réserver leurs stands et payer en ligne, commander leurs plats préférés à la foire depuis leur lieu de travail ou leur domicile et se faire livrer.
Mais il y a autre chose : « Cette année, on a séparé l’espace restauration de l’espace du marché qui réunit les producteurs, les transformateurs et autres », a expliqué Jean-Paul Agboh-Ahouelete en précisant que l’ambition est de faire de Lomé, la capitale de la gastronomie africaine.