Le groupe EBOMAF se lance désormais dans le paysage médical burkinabè. En effet, le ministre burkinabé en charge de la santé, Dr Robert Lucien Kargougou, a procédé à l’ouverture officielle d’une structure sanitaire dotée d’un équipement de dernière génération dénommée «Clinique Princesse Sarah» jeudi 4 janvier 2024 à Ouaga2000. Il s’agit d’une œuvre de l’homme d’affaires burkinabè Mahamadou Bonkoungou, le patron du groupe EBOMAF.
Médecine générale, hospitalisation, maternité, pédiatrie, chirurgie, neurologie, cardiologie, pneumologie, gastrologie, Néphrologie, rhumatologie, urologie, ORL, dermatologie, psychiatrie, traumatologie, cabinet dentaire, ophtalmologie, laboratoire d’analyses médicales, radiographie standard, échographie, scanner 128 barrettes, IRM, coronarographie, ECG d’effort, kinésithérapie.
Ce sont là les services qu’offre la Clinique Princesse Sarah aux Burkinabè et aux populations de la sous-région. Cette clinique vient ainsi soulager un tant soit peu l’épineuse question liée aux évacuations sanitaires au regard de l’investissement consenti dans cette infrastructure qui met en exergue l’expertise médicale turque, outre celle burkinabè.
La directrice générale de la Clinique Princesse Sarah, Dr Julie Hoknaï a noté que cette structure sanitaire dispose de matériels et d’équipements ultramodernes pour une «prise en charge adéquate et optimale» des patients.
«La Clinique Princesse Sarah comprend une unité de médecine générale et d’hospitalisation d’une capacité de 35 lits, une salle de soins intensifs, un service de cardiologie doté d’une salle de cathétérisme cardiovasculaire, d’une salle d’épreuves d’effort, d’une unité de soins intensifs de cardiologie et d’une unité d’hospitalisation. Nous avons aussi un service d’imagerie médicale numérisée dotée d’équipements de pointe de dernière génération», a-t-elle entre autres cité.
Le PDG du groupe EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou a, quant à lui, laissé entendre que l’idée de mettre en place cette clinique est née de l’insuffisance des infrastructures sanitaires de qualité constatée et des difficultés liées à l’évacuation des patients pendant la pandémie de COVID-19.
«Pendant la période de COVID, nous avions eu énormément des malades ici au Burkina Faso que nous n’arrivions pas à évacuer. Au sein du groupe EBOMAF, il y en (malades,ndlr) avait aussi et tous les pays ont fermé leurs frontières, donc nous avons demandé à la fondation EBOMAF de prévoir aussi l’ouverture d’une clinique pour soutenir le pays et soutenir la population du Burkina Faso », a-t-il informé. Cette clinique est en partenariat avec une clinique turque qui a déployé son personnel pour assister celui de la Clinique Princesse Sarah.
Pour le ministre en charge de la santé, Dr Robert Lucien Kargougou, cette clinique vient augmenter l’offre des soins et des services de santé aux populations de la région du Centre en particulier, et celle du Burkina Faso en général.