La capitale togolaise abrite depuis dimanche 23 juillet, des consultations entre toutes les parties impliquées au Darfour (Soudan). Les assises, qui ont duré deux jours, sont à l’initiative de la diplomatie togolaise.
L’objectif de la réunion est de fournir aux leaders du Darfour un cadre de discussion ouvert susceptible d’atténuer les effets de la guerre et préserver l’unité de sa société. Selon les autorités togolaises une pacification au Darfour pourrait ouvrir la voie à une solution négociée au Soudan.
Pour le Togo, qui dispose d’une longue expérience en matière de médiation, il s’agit d’aider à trouver rapidement une solution négociée, dans le même sens que les initiatives déployées par la communauté internationale : “La réunion de Lomé ne remet pas en cause les discussions de paix menées actuellement par l’Arabie Saoudite, les États-Unis, les Nations Unies et les efforts en cours de l’IGAD (groupe régional d’Afrique de l’Est) et des pays voisins”, a d’ailleurs expliqué le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey cité par un communiqué de la présidence.
Pour rappel, le Soudan est secoué depuis plus de quatre mois par des affrontements entre des paramilitaires et les troupes régulières. Les combats, qui ont déjà causé plus de 3.000 morts selon l’ONU, ont également fait plus de trois millions de déplacés et de réfugiés.