Le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a revêtu son habit d’homme de terrain ce vendredi 14 février 2025 pour suivre de près l’évolution des travaux d’aménagement de la route reliant Ntoum à Cocobeach. D’une longueur de 83 km, cette infrastructure, attendu de longues dates par les populations, est en cours de modernisation par la société Ebomaf, spécialiste des grands chantiers routiers en Afrique.
Accompagné du ministre d’État aux Travaux publics, Flavien Nzengui Nzoundou et du président-directeur général de Ebomaf Mahamadou Bonkoungou, le chef de l’État a multiplié les escales afin d’apprécier la qualité de l’ouvrage en construction et de s’enquérir du respect du chronogramme. Face aux responsables du chantier et aux techniciens, il a insisté sur l’importance de cette infrastructure pour le développement économique et social de la zone.
Les travaux engagés visent à doter la région d’une route moderne et durable. Conformément au cahier des charges, Ebomaf met en œuvre un projet qui inclut une chaussée en béton bitumineux sur 10 mètres de large, avec deux accotements de 1,5 mètre chacun.
La construction de deux postes de péage et d’une station de pesage est également en cours, avec pour objectif de garantir une meilleure gestion du trafic et de préserver la durabilité de l’infrastructure. Par ailleurs, 3 000 mètres de canalisations et plusieurs aires de stationnement sont prévus afin d’améliorer la sécurité et le confort des usagers.
Pour assurer la solidité de l’ouvrage, une quinzaine d’ouvrages d’art en béton armé sont en construction, remplaçant les anciens ponts vétustes qui rendaient la circulation périlleuse, surtout en saison des pluies. Ces travaux de grande envergure témoignent du savoir-faire d’Ebomaf, reconnue pour la qualité de ses réalisations sur le continent.
Une réponse attendue face à des décennies de souffrance
Si la route reliant Ntoum à Cocobeach a toujours existé, son état délabré a longtemps constitué un frein à la mobilité et aux échanges économiques. Son aménagement, prévu initialement en 2×2 voies grâce à un financement allemand, n’a jamais vu le jour. Les populations locales, lassées des promesses non tenues, voient dans cette réhabilitation un espoir réel.
Des avancées déjà palpables
Ce projet, impulsé par le président Oligui Nguema sous l’égide du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), symbolise ainsi une rupture avec le passé. En un peu plus de deux ans, cette route renaîtra sous une nouvelle forme, mettant fin aux souffrances des usagers. Mais en attendant l’achèvement total des travaux, Ebomaf a déjà procédé au reprofilage de l’ensemble du tronçon, améliorant ainsi nettement les conditions de circulation. Cette première phase a permis de réduire les temps de trajet et de renforcer la sécurité des usagers.
Partout où le cortège présidentiel est passé, les populations ont exprimé leur soulagement et leur espoir de voir, enfin, leur route devenir un axe de communication digne de ce nom. Grâce à l’implication des autorités et au savoir-faire éprouvé d’Ebomaf, la promesse d’une route moderne et fiable est en passe de devenir une réalité.