Les 46 militaires ivoiriens arrêtés et détenus à Bamako ont bénéficié de la grâce présidentielle que leur a accordée le Président de la Transition du Mali Assimi Goita.
Jugés et condamnés à 20 ans de prison ferme, ces soldats vont regagner leur terre natale qu’ils ont quittée depuis le 10 juillet 2022, date de leur arrestation.
Cette libération intervient deux jours après la visite d’amitié et de travail effectuée par le Chef de l’Etat togolais au Mali d’abord et en Côte d’Ivoire ensuite. Dans les deux pays il a eu des échanges d’ordre général avec ses homologues mais spécifiquement sur la question des militaires encore en détention.
Médiateur choisi de commun accord par le Mali et la Cote d’Ivoire puis confirmé dans cette mission par la CEDEAO Faure Gnassingbé n’a pas lésiné sur les moyens pour déployer une diplomatie discrète et efficace afin d’obtenir ce résultat qui réjouit les deux parties aujourd’hui.
Déjà le 22 Décembre dernier, un mémorandum d’entente définissant les bases de la libération des militaires détenus avait été déjà signé entre les deux pays sous la médiation togolaise.
Aujourd’hui, par cette libération, c’est la diplomatie togolaise impulsée par le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé qui prend des galons de plus.
L’implication personnelle du Président Togolais qui a abouti à cette libération est un témoignage vivant de l’engagement sans cesse renouvelé du Leader Togolais pour la préservation de la paix, la sécurité et la stabilité entre les pays de la sous- région Ouest africaine.
Cet engagement permanent de Faure Gnassingbé a permis la libération en septembre 2022 des trois femmes militaires sur les 49 détenus.