Les autorités togolaises veulent augmenter l’effectif des femmes dans les rangs des FAT, qui est actuellement à 1289 tous grades confondus, soit ,6% de l’effectif total.
C’est dans ce sens qu’a été initié le Projet d’Intégration du Genre et d’Autonomisation de la Femme dans les opérations de Maintien de la Paix ( PIGAF-OMP). Mardi, à Lomé, les efforts en matière d’Intégration du genre et de l’autonomisation de la femme ont été présentés aux professionnels des médias.
L’objectif de la rencontre a été de présenter aux journalistes les tenants et les aboutissants du projet, afin que ces derniers puissent le vulgariser au grand public.
« Le PIGAF-OMP est très important pour les FAT par rapport aux objectifs de développement durable, le 5e des objectifs qui recommande l’autonomisation et l’intégration des filles et femmes du Togo. L’armée ne pourrait donc pas rester en marge de ces recommandations. C’est ce qui explique ce projet initié pour intégrer les femmes dans l’armée et également leur autonomisation », a indiqué la Lt-Col. Egnonam Kenou, responsable de la cellule genre au ministère des armées.
La lieutenante-colonelle ajoute que celles-ci peuvent réaliser leurs rêves au sein des FAT, puisqu’il existe au sein des forces armées toutes les spécialités.
« Nous exhortons nos jeunes sœurs à intégrer l’armée, car elle n’est pas réservée uniquement aux hommes. Elles doivent savoir qu’il y a plusieurs opportunités qui se présentent dans ce métier leur permettant d’exercer pleinement leur autonomisation », a lancé Lt-Col Dr Kenou.
A terme, c’est-à-dire en septembre 2023, le personnel féminin des FAT passera de 6% à 10% et leur participation dans les opérations de maintien de la paix sera portée à environ 15% contre moins de 7% actuellement.Notons que le PIGAF-OMP est financé par le Fonds de l’Initiative Elsie, une entité de ONU femmes. En phase pilote, ce projet prend fin en septembre 2023.
