Lors d’un séminaire tenu hier 27 octobre 2024 à Lomé, l’association Actions pour un foyer épanoui et vertueux (Afev) a rassemblé les jeunes pour les guider dans le choix d’un partenaire de vie.
Constatant l’augmentation des échecs précoces dans les unions, l’Afev a lancé cette initiative pour rappeler les étapes essentielles dans le choix d’un partenaire et encourager les jeunes à un mariage durable. À travers des échanges et des conseils pratiques, la présidente de l’Afev, Dede Agbelessessy a exposé les trois étapes clés qu’elle estime essentielles pour réussir un mariage : le contact, le cheminement, et l’engagement.
La première étape, a-t-elle expliqué, consiste en le « contact » initial, un moment de découverte où chacun apprend à connaître les valeurs et le caractère de l’autre. Elle a insisté sur l’importance de ne pas se précipiter, mais de prendre le temps d’observer le comportement, le respect que l’autre porte à ses parents, et sa manière d’interagir avec son entourage.
« Le choix du conjoint ne doit pas se baser uniquement sur le physique ou le profil ; il faut aller au-delà de l’apparence, » a-t-elle affirmé. Cette rencontre initiale doit être suivie par une période de « cheminement », où le couple développe une compréhension mutuelle en apprenant à se connaître en profondeur avant de s’engager sérieusement. Pour elle, l’engagement final doit être pris uniquement lorsque la relation repose sur des fondements solides et partagés.
Pour compléter ces conseils, l’Afev a invité le Dr Emmanuel Bamassi, médecin généraliste, pour sensibiliser les participants à l’importance de l’électrophorèse, une analyse permettant de vérifier la compatibilité génétique des futurs conjoints.
« Beaucoup de jeunes ignorent que l’électrophorèse est cruciale dans la préparation au mariage. Des personnes porteuses du gène drépanocytaire peuvent, en s’unissant à d’autres porteurs, mettre au monde des enfants susceptibles de souffrir de drépanocytose, une condition qui peut affecter le bien-être du foyer, » a-t-il précisé.
Le Dr Bamassi a également abordé la question de la réticence de certains couples à se séparer après avoir reçu des résultats d’incompatibilité. « Il est important d’être réaliste et de considérer sérieusement les conseils médicaux. La foi peut être une source de soutien, mais il est essentiel de faire preuve de responsabilité, » a-t-il conseillé.
L’association espère, par ce séminaire, réduire le nombre de mariages précipités et de foyers instables, et promouvoir une approche réfléchie dans la préparation au mariage. Elle continue ainsi de promouvoir les principes fondamentaux du mariage afin d’instaurer des foyers épanouis et durables.