Porté à la tête du club le plus titré du Togo en Août 2022, Anani Agoulou a pris le taureau par les cornes en se définissant des objectifs afin de relever le niveau.
En dépit de la décrépitude avancée dans laquelle baignait l’équipe, un travail remarquable a été abattu et toutes les structures dignes d’un club de D1 mises sur pied. Une somme de plus de 80 millions a été injectée dans le fonctionnement de l’équipe a- t- il laissé entendre. Nonobstant cette mobilisation de moyens financiers et humain, le Club finira 6èmeaprès le championnat avec des moissons diverses. Des Matchs gagnés, des nuls mais aussi des défaites.
Au moment où le Président abandonne son Club pour dit- il permettre que le processus de fusion avec Unisports aille à son terme, dans la mémoire collective Semassi n’a pas su combler les attentes. Outre la condamnation du club à payer 2millions à un de ses joueurs, c’est l’entraineur que le club doit dédommager à hauteur de plus de 70 millions pour rupture abusive du contrat.
À cela il faut ajouter l’arrestation il y a quelques semaines en arrière de trois joueurs qui réclamaient leurs salaires au trésorier adjoint du club.
Après cette sortie du premier responsable de Semassi, des zones d’ombres subsistent et des questionnements se font jour. A la question de savoir pourquoi la conférence de presse a été animée par le président seul alors que logiquement il dirige une équipe et à ce titre le bilan devrait être porté par tout le bureau, Monsieur Agoulou a fait savoir qu’il s’agit d’un retrait et que cela n’engage pas les autres membres du bureau. Pourquoi la conférence de presse s’est tenue à Lomé alors que le club et ses instances sont à Sokodé, le désormais ex Président a clairement expliqué que la majorité des membres du bureau sont à Lomé et qu’en vrai c’est après avoir pris la direction de Semassi qu’il a noué un contact permanent avec la ville de ses oncles maternelles.
Amoureux du ballon rond depuis des lustres, Anani Agoulou est celui qui a fait vibrer la localité de Lavié dans le Kloto avec la montée en puissance du club Kotoko de 2005 à 2013.
Aujourd’hui il a décidé de se mettre derrière le rideau pour revenir éventuellement au cas où le processus de fusion est parachevé et que les cadres de la ville de Tchoudjo, supporters et joueurs lui font appel.