Le Togo, aussi bien hier qu’aujourd’hui, n’a jamais perdu de vue son engagement en faveur de l’inclusion sociale, en particulier celle des femmes. Il s’est engagé depuis de nombreuses années, à accélérer la réduction des taux de mortalité maternelle et néonatale. Le programme « Wezou » doit sa survenance à cette volonté sociale du Chef de l’État Faure Gnassingbé.
« Wezou » est un Programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né (Pnafe) mise en place il y a plus d’un an. Sa particularité réside dans le fait qu’il prend en charge les femmes enceintes du début de la grossesse jusqu’à l’accouchement.
Plus précisément, ce programme englobe un large éventail de soins, tels que les consultations prénatales, les accouchements (simples ou par césarienne) et les soins prénataux.
En tout, 3 milliards francs CFA ont été débloqués par l’Etat togolais pour le bon déroulement du dispositif. Ces fonds permettent de couvrir mensuellement les frais de soins dans les établissements de santé publics et accrédités de premier niveau, notamment les Unités de soins périphériques (Usp) et les hôpitaux de préfectures, qui sont exclusivement dédiés à la prise en charge des femmes.
Jusqu’ici, les progrès réalisés par « Wezou » suscitent une grande satisfaction. Entre août 2021 et décembre 2022, le programme a enrôlé près de 290 000 femmes effectué 1 316 113 prestations dont 281 796 consultations prénatales et 148 275 accouchements. Tout ceci a coûté plus de 2 milliards francs CFA à l’Etat.
Une chose est sûre, chaque jour, sur l’ensemble du territoire, le programme Wezou apporte une joie immense à toutes les femmes enceintes, en particulier celles issues des couches les plus vulnérables.