Après cinq jours d’échanges fructueux, la formation portuaire régionale de haut niveau s’est achevée ce vendredi 27 septembre 2024 à Lomé. Organisée sous le thème « Comprendre l’organisation et les stratégies dans le secteur maritime et portuaire international », cette formation a permis d’aborder des questions stratégiques essentielles à l’essor des infrastructures portuaires dans la sous-région.

Les 26 délégués représentant 16 ports de la sous-région ont pu se familiariser, du 23 au 27 septembre 2024, avec des approches et des stratégies éprouvées issues des meilleures pratiques internationales. À travers des ateliers pratiques et des conférences animées par des experts de  l’Autorité portuaire de Port Klang (PKA) en Malaisie, l’un des ports les plus performants au monde, les participants ont acquis des connaissances avancées sur la gestion des infrastructures portuaires et sur les moyens de rendre leurs plateformes plus compétitives à l’échelle mondiale.

Lors de son discours de clôture, Koffi Jean Marie Koffi, secrétaire général AGPAOC a rappelé les points majeurs explorés : « Nous avons commencé par une introduction aux secteurs maritimes et portuaires internationaux, qui nous a permis de situer les ports dans un contexte global où les échanges commerciaux s’intensifient, les exigences environnementales se renforcent et l’interconnexion des chaînes logistiques devient plus complexe. »

« Cette formation a permis de prendre conscience de la nécessité, avant tout, de bien opérer. Quand vous travaillez en collaboration avec d’autres acteurs, il est indispensable d’être au même niveau de compétence. Comment font-ils ailleurs ? Quelles sont les normes ? Ce sont les questions que nous nous sommes posées pour déterminer ce qu’il fallait mettre en place afin de mieux collaborer », explique Philippe Bocco, Président du directoire ACL /CFP.

Et pour les participants, cette semaine de formation a été l’occasion de réfléchir aux défis qui attendent les ports africains, mais aussi d’identifier des solutions concrètes pour améliorer leurs performances. « C’était un partage d’expériences mais au-delà, elle a permis d’avoir une vision plus futuriste du port de demain. Avec tout ce qu’on a aujourd’hui comme exigence écologique, environnementale, sociétale, ça nous permet de nous placer demain dans la concurrence », a déclaré l’un d’eux, Aboubacar Sidiki Drame, directeur de l’administration et des ressources humaines du Port autonome de Conakry.

À l’heure où la mondialisation continue de bouleverser le commerce maritime, les participants repartent ainsi dans leurs différents pays avec des compétences renforcées et une vision claire des actions à mener pour moderniser leurs infrastructures portuaires.

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