Le Togo passe à la vitesse supérieure dans le rapport de la Banque Mondiale sur l’évaluation des politiques publiques et institutions nationales en Afrique (CPIA 2023). Ce rapport met en lumière la forte progression du pays, obtenant un score très apprécié par l’institution de Bretton Woods.
Le score attribué au Togo s’élève à 3,7 points, soit une évolution de 0,2 point par rapport à l’année précédente et de 0,7 point par rapport à 2017 après une longue stagnation entre 2012 et 2016. Avec ce nouvel exploit, le Togo figure dans le Top 5 des pays africains qui ont fait de la bonne gouvernance leur fer de lance. Il se classe désormais à la 3eplace en Afrique de l’Ouest et Centrale.
Ce succès n’arrive pas par miracle. Il est le résultat d’une persévérance dans le temps, de la mise en place d’un ensemble cohérent de réformes économiques et institutionnelles portés par le président de la République Faure Essozimna Gnassingbé.
« Les avancées enregistrées par le Togo dans le classement CPIA depuis 2017 reflètent les bénéfices tangibles des réformes institutionnelles et économiques que nous avons engagées. Non seulement cette hausse est notable en comparaison avec la tendance générale en Afrique, mais elle nous encourage également à poursuivre nos efforts », aprécisé la ministre, Secrétaire générale de la Présidence, Sandra Ablamba Johnson.
Performance secteur par secteur
Le rapport CPIA évalue quatre secteurs principaux, à savoir la gestion économique, les politiques structurelles, la lutte contre l’exclusion sociale et la promotion de l’équité, ainsi que la gestion des institutions publiques.
Dans la « gestion économique », le Togo excelle avec un score de 3,8 points. Dans les domaines des politiques structurelles, de l’inclusion sociale et de l’équité, le pays se maintient au niveau de la moyenne. Le rapport reconnaît également les avancées significatives dans le secteur commercial, notamment grâce à la numérisation des procédures douanières et à l’adoption de la loi d’orientation sur le secteur des transports.
D’autres initiatives, telles que l’introduction de la loi sur l’affacturage, la mise en place d’une nouvelle stratégie d’inclusion financière, l’utilisation efficace du bureau de crédit et la privatisation de l’International Business Bank Togo, ont également retenu l’attention et les éloges de la Banque Mondiale.
Des perspectives prometteuses
Ces réalisations sont susceptibles d’avoir un impact positif sur les relations futures entre le Togo et la Banque Mondiale, selon la ministre Secrétaire générale de la présidence de la République.
Cependant, le rapport souligne également la nécessité pour le Togo de redoubler d’efforts dans la gestion et institutions du secteur public et les politiques structurelles.
Sans surprise, le Togo s’engage à persévérer : « Nous sommes déterminés à faire du Togo un environnement respecté et propice au développement des affaires, tout en favorisant l’inclusion économique dans une perspective de développement durable », promet la ministre, Secrétaire générale de la Présidence, Sandra Ablamba Johnson.