Lorsque la case de votre voisin brûle il faut l’aider à éteindre le feu au risque de vous voir envahis par les flammes. Cette sagesse africaine qui a toujours guidé les actions du Togo depuis des lustres est encore d’actualité avec le Président Faure Gnassingbé.
Mali, Côte d’Ivoire, Burkina, Guinée, Mali, Tchad Soudan et aujourd’hui Niger, le Président Togolais s’est résolument engagé pour la paix dans son pays, dans la sous- région et sur le continent Africain.
Conscient qu’un pays instable dans la région est un danger pour tous les autres, le leader togolais a toujours pris la mesure de la situation. Pour apporter sa contribution à la résolution des crises, il utilise des méthodes qui lui sont propres, le dialogue et la concertation au service de la paix.
Mais aussi son charisme, sa tempérance et sa propension à ne minimiser aucun État sont autant d’atouts qui lui valent l’admiration et la sollicitation de ses pairs.
Après les victoires engrangées dans la diplomatie et la recherche de solutions aux différends entre des États et la communauté internationale, le Chef de l’État vient à nouveau d’être sollicité, on dirait même supplié par les nouvelles autorités nigériennes pour servir de médiateur dans la crise qui les oppose à la CEDEAO et à la communauté internationale.
Au cours d’une visite de travail à Lomé, une forte délégation de la junte nigérienne conduite par Salifou Modi a solennellement lancé cet appel au Chef de l’Etat togolais. Mission difficile certes mais pas du tout impossible pour le Chef de l’État qui est un habitué des médiations difficiles. Cependant, le Togo par la voix du Ministre des Affaires Étrangères n’a pas caché son aversion contre les coups d’État mais en même temps comprend la situation que vit le Niger.
C’est donc fort de cette compréhension que le Togo, Faure Gnassingbé en tête va jouer à la médiation pour permettre à la CEDEAO de lever les sanctions qui pèsent toujours sur le Niger, mettant peu à peu l’économie de cet État à genoux.
En matière donc de résolution des conflits, Faure Gnassingbé est et demeure une référence, n’en déplaise aux détracteurs.