Lomé, la capitale du Togo, confirme sa place de capitale des grandes rencontres internationales, en témoigne une fois de plus, la tenue des 18 ème assises de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones (AA-HJF) qui se déroulent du 12 au 14 décembre 2022. Le rendez-vous de Lomé se veut un cadre d’échange entre praticiens du droit venus des Etats francophones de l’Afrique pour relever des défis qui paralysent le système judiciaire, plus précisément les juridictions administratives des 39 Etats membres.
Placée sous le thème « l’Etat de droit et la problématique des révisions constitutionnelles en Afrique », ces 18ème assises ont pour objectif de réfléchir principalement sur la problématique des révisions constitutionnelles dans l’espace AA-HJF.
Selon Abdoulaye Yaya, président de la Cour suprême du Togo, dans la plupart des constitutions ou lois fondamentales de nos Etats, Il est affirmé la volonté d’asseoir l’Etat de droit mais les constitutions ne sont pas des cadres morts, elles vivent, elles s’adaptent, elles évoluent selon le rythme des événements politiques.
Pour M. Victor Dassi ADOSSOU , Président de la cour suprême du Bénin et Président du Conseil d’Administration de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones, l’Etat de droit, gage de stabilité, de paix et de développement de l’Afrique ne peut se construire qu’avec des systèmes judiciaires performants et indépendants.
Pour le Premier ministre Victoire Tomegah-Dogbe, le colloque de Lomé offre l’occasion au Togo de réaffirmer son engagement pour la promotion et l’encrage des valeurs de l’Etat de droit. Elle a souligné qu’« En démocratie, comparaison n’est pas raison. Je vous suggère d’intégrer dans vos analyses nos réalités culturelles et nos mœurs, car il n’existe pas de modèle prêt à porter », a indiqué le Premier ministre à l’ouverture des travaux qu’elle a présidée au nom de Chef de l’Etat Faure Gnassingbé.