Après un “progrès notable” enregistré dans le classement mondial sur l’indice de développement humain l’an dernier avec à la clé un gain de 5 points, le Togo a confirmé le 18 Juin 2024 ses efforts en améliorant à nouveau son score dans l’édition 2023-2024 de l’IDH, se positionnant ainsi premier dans l’espace UEMOA et 4ème au plan sous régional.
Cette nouvelle performance accueillie avec enthousiasme par certains togolais a malheureusement laissé plusieurs autres dubitatifs, car pour eux « rien de concret ne se fait sur le terrain ».
C’est donc pour apporter des explications appropriées aux acteurs de médias, véritables vecteurs pour porter le message et mettre tous les citoyens au même niveau d’information, que Madame le Ministre, Secrétaire Générale de la Présidence, Docteur Sandra Ablamba Johnson a animé hier jeudi 4 Juillet 2024 à la salle entente du CASEF, un atelier de haut niveau à l’intention de la presse nationale et internationale.
Quels sont les critères sur lesquels le Togo a été évalué, en termes de projets et programmes gouvernementaux qu’est ce qui a été fait de manière concrète ? Que gagnent les togolais avec ce classement ? Quelles sont les perspectives pour notre pays ? C’est à ces questions que la Ministre SG/PR a répondu, entourée pour la circonstance de Mme Kouigan Yawa, Ministre de la communication et des médias porte-parole du gouvernement, et Mme Aicha Péré coordonnatrice nationale de la Cellule Présidentielle d’exécution et de suivi des projets prioritaires.
Sur un score compris entre 0 et 1 le Togo a totalisé au dernier classement de l’IDH 0,495 point et aujourd’hui il réalise un bond et totalise 0,547 point, ce qui le place en très bonne posture au-devant des pays de l’UEMOA mais en même temps au 4ème rang des pays de la CEDEAO.
Cette belle performance du Togo n’est pas arrivée ex nihilo. Elle est justement le fruit d’un travail abattu par l’exécutif togolais. Sur les trois critères fondamentaux sur lesquels le classement s’est adossé, on a le niveau de santé et de longévité, le niveau d’éducation, et le niveau de vie.
Si les populations ont tendance à croire à tort que rien ne se fait dans ses différents domaines, les présentations de Madame Péré, appuyées par les explications scientifiques de Madame Sandra Johnson ont rassuré plus d’un.
Malgré la conjoncture mondiale imposée par la crise à la COVID 19, le Togo n’a pas baissé les bras en termes de réalisations des programmes pour le bien-être des populations.
Relativement à la santé et à la longévité, il est apparu que de 2013 à ce jour plusieurs efforts ont été consentis par le gouvernement à travers plusieurs projets et programmes. Pour la santé, la construction et l’équipement de plusieurs centres de santé sur l’ensemble du territoire a permis au Togo de surclasser les autres pays de l’UEMOA.
Les projets SSEQCU pour la réhabilitation, la construction et l’équipement des formations sanitaires, le projet Ellipse pour l’entière rénovation et la modernisation des équipements des CHU Sylvanus Olympio et celui de Kara pour un montant total de plus de 66 milliards de nos francs. Le programme WEZOU, la construction à travers le pays des Hôpitaux mère-enfants dont la plupart sont achevés et attendent l’inauguration.
Ces efforts ont permis de repousser l’espérance de vie au Togo qui se situe désormais autour de 62 ans.
Pour le niveau d’éducation, c’est dans ce domaine que d’inlassables efforts ont été réalisés. Sur l’ensemble du territoire, plus de 5000 établissements scolaires ont été construits. En plus de cela des milliers d’enseignants ont été recrutés.
On signale également la distribution des fournitures scolaires aux apprenants, le renforcement des cantines scolaires, le programme Scholl Assur, la disponibilité de la connexion internet dans des établissements. Les résultats de ces initiatives sont palpables et visibles partout sur le territoire national.
L’eau c’est la vie dit-on souvent et le gouvernement n’a jamais lésiné sur les moyens pour mettre cette denrée à la disposition des populations de l’ensemble du pays. Au cours des années antérieures, plus de 12 500 forages ont été réalisés et 60 000 branchements domestiques effectués.
L’électricité est aussi prise en charge dans le cadre des priorités gouvernementales et aujourd’hui, le taux d’électrification nationale par les différents moyens dont CIZO, TINGA etc est estimé à près de 70 %.
L’agriculture a connu de grandes avancées ces dernières années avec la mise en œuvre de plusieurs ZAAP sur l’ensemble du pays, la subvention et la disponibilité permanente de l’engrais, la mise à disposition du matériel agricole aux producteurs à travers les centres de mécanisation, la transformation agricole avec à la clé la création des Centres de transformation agricole. On ne passera pas sous silence la mise à disposition de kits d’irrigation par système solaire au profit des producteurs.
Pour faciliter le transport des produits agricoles depuis leurs lieux de récoltes jusqu’à la ville il a fallu construire des pistes et réaliser des ouvrages de franchissement. Au total plus de 1600 pistes ont été construites et d’autres en cours de finalisation. De même des routes principales ont été bitumées et estimées à environs 300 Km.
Pour le transport aérien, le Togo a révolutionné le secteur à travers ASKY. Aujourd’hui il est possible de desservir tous les pays d’Afrique au départ de Lomé avec Asky. Au port également le Togo fait office de pays modèle avec la modernisation des équipements et l’augmentation permanente du trafic.
En termes d’industrialisation, le Togo a réalisé également de bons scores à cause de la mise en place de la PIA qui a créé plus de 7500 emplois.
L’inclusion était également au menu des secteurs évalués. Dans ce domaine le Togo est le meilleur élève de l’UEMOA avec des résultats salués de partout.
Tous ces indicateurs sur lesquels les nations unies s’appuient pour évaluer les pays, cadrent parfaitement avec les principaux axes de la feuille de route gouvernementale Togo 2025.
Cette feuille de route de 3 axes, de 42 projets et réformes met dans toutes ses composantes l’humain au cœur des actions. « Le développement humain est complexe et prend souvent du temps » a indiqué Madame Sandra Johnson. Mais tout compte fait le gouvernement en a fait son cheval de bataille et aujourd’hui les résultats sont là pour prouver que notre pays est sur une bonne lancée.
Mme Kouigan, Ministre de la communication et des médias a quant à elle salué l’initiative car pour elle c’est à la presse que la loi confère le pouvoir de recueillir, traiter et diffuser les informations et donc à ce titre, la rencontre initiée par la SG/PR est une opportunité que chaque média devrait saisir pour bien jouer son rôle, celui d’informer.