Le gouvernement togolais et le Système des Nations Unies (SNU) ont signé hier mardi 14 février 2023 à Lomé, un nouveau cadre de coopération pour le développement durable qui couvre la période 2023-2026. A travers ce nouveau cadre, les interventions des différentes agences onusiennes se feront selon un canevas précis sur les trois prochaines années. 

Paraphé par la ministre, Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Ablamba Johnson, côté Togo et Aliou Dia, coordonnateur par intérim du SNU, cet instrument de coopération, s’articule autour de trois axes prioritaires de développement : une croissance inclusive, avec des emplois décents et un environnement durable, le développement du capital humain avec un accès plus inclusif aux services sociaux de base et une protection sociale pour tous, et enfin une gouvernance plus inclusive, efficace et redevable, avec un fort accent sur les droits de l’homme, la sécurité et la cohésion. 

Au total, 247 millions $, soit environ 150 milliards FCFA seront investis par les agences onusiennes sur cette période, pour soutenir ce plan en phase avec les ambitions du pays, déclinées notamment dans la feuille de route gouvernementale. 

“A travers cet acte, toutes les agences signataires acceptent et s’engagent”, a affirmé Aliou Dia, qui s’est en outre réjoui du “processus élargi” aux différentes couches sociales ayant conduit à l’élaboration du nouveau cadre de coopération. 

“Ce cadre de coopération va contribuer à la réalisation des ambitions du gouvernement et produire des changements réels au bénéfice des populations et particulièrement celles les plus vulnérables. Nous ne voulons laisser personne de côté”, a pour sa part affirmé Sandra Ablamba Johnson, lors de la cérémonie qui a réuni des membres du gouvernement, les responsables onusiens, et des acteurs de la société civile. 

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