Par un communiqué rendu public hier, le gouvernement Malien annonce la mise sur pied d’un mécanisme de concertation avec la CEDEAO, l’UA et la communauté internationale dans le cadre de la recherche de solutions consensuelles pour une transition réussie consacrant le retour à un ordre constitutionnel normal.

Déjà membre très actifs du groupe de soutien et d’appui à la transition au Mali, le Togo fait partie de ce mécanisme mis en place. 

Notre pays faut-il l rappeler s’investit à fond pour une sortie rapide de crise entre le Mali et la CEDEAO.

Dans la même veine, lors de sa présence à Addis Abéba pour le sommet de l’Union Africaine il y a quelques jours, le Ministre togolais des Affaires étrangères, de l’intégration Régionale et des togolais de l’extérieur, Prof. Robert DUSSEY a eu des échanges avec son homologue malien. 

Il ressort de leur entretien, que le Togo est prêt à accompagner le Mali pour une sortie rapide de la crise. 

Sur le compte tweeter du Chef de la Diplomatie togolaise, on peut lire en substance : « Nous sommes à vos côtés par le dialogue pour le développement, la paix et la stabilité du Mali et du Sahel »

Depuis l’adoption par la CEDEAO des sanctions contre la junte au pouvoir au Mali, il y a un mois déjà, le Togo s’est montré préoccupé surtout de par son statut de Chef de file du Groupe de Soutien et d’Appui à la Transition au Mali. C’est surement à ce titre que le Président Faure s’était rendu à Bamako il y a quelques semaines prendre langue avec le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goita.

En prônant l’option de dialogue avec l’instance sous régionale, le Togo montre la voie de la sagesse aux acteurs de cette crise Malienne car, les sanctions ne pénalisent pas que le Mali, mais aussi des pays tels que le Sénégal dont les exportations vers le Mali représentent 20% du total. 

Le Togo est également une victime collatérale de cette foudre de la CEDEAO qui s’abat sur le pays de Goita. 

Avec son port en eau profonde, principal atout pour accueillir les navires de dernière génération, le Togo est la destination privilégiée des opérateurs économiques du Mali qui utilisent notre port. Ces sanctions impactent donc durement l’économie de notre pays. 

Notons que le pont n’est pas rompu entre la CEDEAO et le Mali, des discussions de couloir devraient continuer de se tenir pour que l’on aboutisse à un accord pour la suite de la transition et la tenue dans un délai raisonnable d’élections pour le transfèrement du pouvoir à des personnalités civiles.

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