Partout dans le monde, c’est le secteur privé qui crée des emplois et tire la croissance vers le haut mais bien entendu avec l’accompagnement de l’État. Cette assertion est d’autant vraie, que l’on soit en Occident ou en Afrique. 

Et justement en Afrique, un pays et pas des moindres force l’admiration et semble inspirer d’autres. Il s’agit du Nigéria, le géant du continent qui n’a plus rien à prouver dans le domaine des affaires. L’on assiste quotidiennement à l’émergence de plusieurs hommes d’affaires, multimilliardaires et qui sont devenues par la force des choses des célébrités pour le Continent. Parmi eux celui qui pèse le plus et qui fait d’ailleurs la fierté du continent c’est Aligo Dangoté. 

Homme d’affaire issu d’une riche famille musulmane de Kano, il a fait fortune dans la production du ciment, de l’agroalimentaire et de l’immobilier. Du haut de ses plus de 1,5 milliard de dollar de fortune il est l’homme noir le plus riche du monde. Dans la droite ligne de ses ambitions, il vient de doter le Nigéria d’une raffinerie la plus puissante au monde. D’un coût global de près de 19 milliards de dollars, elle offrira une indépendance en carburant au Nigéria et desservira également d’autres pays d’Afrique de l’Ouest. 

Plusieurs Chefs d’État présents à cette cérémonie ont exprimé leur satisfaction de voir un africain atteindre ce sommet d’investissement.

Si le Nigéria à lui seul compte plusieurs milliardaires, qu’en est-t-il des autres pays, notamment le Togo.

Justement au Togo, la question taraude les esprits et le Chef de l’État Faure Gnassingbé y travaille pour cela. « Mon souhait est qu’à l’avenir qu’on me dise que les milliardaires de notre pays sont issus du monde agricole », a déclaré en substance le N°1 togolais lors d’un entretien avec des journalistes il y a quelques trois semaines par là. 

Conscient qu’aucune administration ne peut fabriquer des hommes riches, Faure Gnassingbé met les bouchées doubles pour créer de meilleures conditions d’exercice du secteur privé. L’amélioration constante du climat des affaires, les facilités fiscales et sociales pour les patrons d’entreprise. Mais comme si cela ne suffisait pas, Faure Gnassingbé est entrain de prouver que la terre ne trompe jamais en se tournant vers les producteurs agricoles. 

L’ambition clairement affichée par le Chef de l’État en initiant les FoPAT c est de faire en sorte que le travail de la terre puisse être attractif et que ceux qui l’exercent soient une réelle force, un véritable moteur de l’économie nationale. 

Des difficultés à lui exposées par les producteurs agricoles lors des FoPAT, le Chef de l’État choisi deux principales pistes de solutions. Faciliter la création des banques agricoles ou militer pour que des producteurs aient des crédits bancaires conséquents pour l’exploitation agricole.  

A ce titre, l’État se porte garant pour que des hommes d’affaires puissent obtenir du crédit bancaire pour rendre leurs activités florissantes et pouvoir dupliquer leurs entreprises afin de pouvoir tutoyer les milliardaires du monde.  La création il y a quelques mois en arrière du centre de mécanisation agricole basé dans la région de la Kara participe à cet idéal. 

In fine, de la production agricole, l’État à travers son président veut garantir l’émergence de multi milliardaires togolais qui, par la diversification de leurs activités pourront du jour au lendemain faire parler de notre pays à l’international en termes de richesse. 

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