L’eau c’est la vie dit-on souvent et le gouvernement a fait de son accès la priorité des priorités. Que ce soit en milieu rural ou urbain des efforts considérables sont quotidiennement consentis pour faciliter l’accès à cette denrée essentielle aux populations de notre pays.  

Résultat, au fil du temps, le taux de desserte en eau potable a augmenté à une vitesse exponentielle facilitant ainsi la vie aux différents ménages de notre pays.

Tout commence par le budget de l’État dédié à l’accès des citoyens à l’eau potable quel que soit leurs lieux de résidence.  

Dans les différentes lois de finance depuis plusieurs années, des montant conséquent sont alloués à l’accès en eau potable. 

Un budget en hausse pour 2022

Pour l’année 2022 qui vient à peine de s’achever, le gouvernement a prévu dans son budget une dotation de plus de 23 milliards de francs pour l’approvisionnement en eau potable contre 17 milliards en 2021. Cette importante hausse traduit l’ambition gouvernementale pour le secteur, celle d’offrir une couverture universelle en eau potable à l’horizon 2030. 

Pour la nouvelle année 2023 dont le budget a encore une forte teneur sociale, les projets d’eau et d’assainissement vont être boostés. Cela inclut la mise à disposition des pompes hydrauliques, la réalisation des forages, la construction des latrines publiques, la mise en place des postes à énergie solaire, les réformes facilitatrices de branchements TdE, etc.

Réalisations

En 2025, le pays veut atteindre un taux de desserte nationale en eau potable de 85%. L’argent réservé à l’eau potable en 2022 a été utilisé pour installer plus de 300 pompes hydrauliques au nord, réaliser 400 forages toujours dans la région septentrionale grâce au Passco, construire 602 postes à énergie solaire sur le territoire.

Le projet BID UEMOA est entré en jeu avec la réalisation de 31 mini adductions d’eau potable dans les régions Savanes, Centrale et Kara, le renforcement de l’hydraulique villageoise dans le pays excepté la région maritime, avec 185 postes d’eau autonomes à pompage solaire.

Toutes ces initiatives entrent dans le Plan national de dotation en eau potable, sans oublier le Plan directeur de l’eau pour le Grand Lomé pour mieux répondre à la demande en eau potable des habitants de la capitale et ses périphéries au cours des 05 prochaines décennies.

Entre 2013 et 2017, le taux de desserte en eau potable est passé de 42% à 57,2%, soit une amélioration de 15 points de pourcentage. Cette progression est la résultante des interventions faites ici et là. Ce sont entre autres les projets d’hydraulique villageoise et d’aménagement urbain, les Programmes d’appui aux populations vulnérables et d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural etc. 

Passco, un projet phare au nord

Le Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural (Passco 1) a permis de mettre en place près de 500 ouvrages d’eau, favorisant l’accès à l’eau potable à plus de 70 000 habitants dont plus de 25 000 écoliers. Ce projet de lutte contre la soif et l’absentéisme scolaire améliore sensiblement les conditions de vie et d’hygiène des populations en facilitant leur accès à l’eau potable ainsi qu’à l’assainissement.

La deuxième phase du Projet des régions de la Kara et des Savanes (Passco 2) a été financée à 6,5 milliards de francs. 

Des travaux de forage ont permis de réaliser dans plusieurs villes en février 202 400 forages, d’en réhabiliter 200 anciens, construire 200 latrines modernes et faire passer le nombre de forages à 1 000. Au total 300 000 personnes ont bénéficié de cette deuxième phase.  Avec cette deuxième phase, le taux de desserte en eau potable est passé de 21% en 2005 à 69% en 2019.

  Le Passco 3 consiste à la réalisation de 950 forages dont 500 dans la région des Savanes et 450 dans la région de la Kara. Il va apporter du tonus nécessaire pour atteindre les objectifs du gouvernement qui est de renforcer les infrastructures de base dans les régions des Savanes et de la Kara, de protéger les populations contre l’extrémisme violent. L’initiative trouve sa place dans le Programme d’urgence pour la région des Savanes.

De l’eau dans les villages

Dans le cadre des projets sus-évoqués, plus de 5 000 forages équipés de pompes à motricité humaine ont été réalisés en milieu rural sur le territoire, ce qui a fait passer le nombre total de forages à 11 600 en 2019. En outre, 3 200 forages en panne ont été réhabilités. Par conséquent, le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural a bondi de 21% en 2005 à 69% en 2019.

Les milieux urbains et semi-urbains

En milieu semi-urbain, une progression de 26% a été relevée. Le taux d’accès à l’eau potable est passé de 23% en 2005 à 49% en 2019. En 2020, le taux de desserte dans ce milieu est monté à 50%. 221 mini adductions ont été réalisées dans la région maritime et celle des Plateaux.

Le nombre d’agences de la Société togolaise des eaux (TDE) dans les villes est passé de 23 à plus de 53. Par ailleurs, le coût du branchement simple au réseau d’eau potable a diminué en milieu urbain. Il est passé de 100 000 à 75 000 francs CFA. En 2020, on estimait le taux de desserte en milieu urbain à 58% et le nombre de forages à motricité humaine réalisés à 10 007.

Défis à relever

En dépit de toutes ces réformes qui ont engendré des avancées considérables, le Togo sait qu’il existe encore des défis avant que l’eau ne soit plus une denrée rare dans certaines localités septentrionales. Conformément à la feuille de route gouvernementale, le Togo s’active pour atteindre une couverture de 77% à 85% dans la région de la Kara et de 67% à 72% dans la région des Savanes d’ici 2025. 

C’est donc à cette contrainte que répond l’allocation d’une enveloppe de 23 milliards de francs CFA pour le compte de l’approvisionnement en eau potable en 2022.

Accès à l’eau potable : les stratégies innovantes ne manquent pas au Togo

Le Togo a fait de l’accès à l’eau potable son leitmotiv dans le processus de développement durable en marche. De plus en plus de localités boivent de l’eau saine sur l’étendue du territoire. C’est une retombée positive des efforts gouvernementaux qui pondent des initiatives sociales innovatrices et porteuses de résultats.

L’ambition ultime au Togo est de vraiment arriver à une couverture universelle en eau potable d’ici l’an 2030. Aujourd’hui, le taux de desserte en eau potable est de 68% en milieu rural et 58% en milieu urbain. En 2010, il était de 34%.

Une plateforme de mobilisation des ressources

Le Togo peut déjà compter sur une stratégie nationale d’accès et d’exploitation du service public d’eau potable qui prouve sa valeur. Outre celle-ci, les pouvoirs publics ont trouvé l’idée de créer une plateforme dédiée à la mobilisation des ressources pour le financement des projets prioritaires structurants en matière d’accès à l’eau potable.

A cet effet, au cours de la table ronde sur l’eau et l’assainissement tenue les 1ers et 02 décembre 2022 à Lomé, l’État a su notamment obtenir la confiance des partenaires économiques pour des promesses de financement.

Elles sont évaluées à 157 milliards de francs CFA (plus de 232 millions d’euros). De quoi contribuer à se rapprocher des grandes ambitions du gouvernement et à combler les attentes des populations.

Un outil avantageux

Que ce soit à court, moyen ou long terme, la plateforme facilitera le financement des projets d’investissements à grand impact, comme le souhaite la feuille de route gouvernementale Togo 2025 en termes d’accès universel des populations à l’eau potable et à l’assainissement.

C’est une initiative pour trouver davantage de ressources pour l’opérationnalisation des plans directeurs d’approvisionnement en eau potable dans le Grand Lomé ainsi que dans d’autres villes secondaires du pays. Les investissements sont chiffrés à 270 milliards de francs CFA d’ici 2025, 600 milliards à l’horizon 2030 et 1 433 milliards d’ici 2050.

L’eau potable est de plus en plus disponible au Togo

Le pays ne cesse d’intervenir dans le secteur de l’eau potable. De grands chantiers sont ouverts pour apporter de la satisfaction aux populations, surtout celles qui sont installées dans les zones éloignées de la capitale.

Grâce à des investissements de taille, le pays peut compter sur des projets pour apporter de l’eau partout. Surtout, le Projet eau et assainissement au Togo (Peat) divisé en 02 phases.

Les réalisations pour le compte de la première phase du projet qui a pris fin depuis Août 2021 ont coûté à l’État 5,212 milliards de francs CFA. 

Quant à la deuxième, un montant de 25 milliards de francs a été mis sur la table.

Beaucoup d’argent investi

Actuellement, de grands projets structurants sont en cours d’exécution. Le ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise table sur un volume d’investissement de 90 milliards de francs CFA. Il prend en compte la phase 2 du projet AEP et le Passco 3… 

La phase 2 du projet AEP prendra fin d’ici le 23 février 2023. Son objectif est d’étendre le réseau d’eau aux quartiers éloignés de la ville de Lomé.

Le Togo a par ailleurs intégré d’autres chantiers au Plan d’urgence dans la région des Savanes. Les populations vulnérables installées dans la partie septentrionale du pays bénéficient de 75 forages en cours de construction dans près de 30 localités.

Répartition des objectifs

D’autres chantiers débuteront en 2023. Ils vont nécessiter un investissement d’une soixantaine de milliards de francs CFA. Le Togo entend bien tout mettre en œuvre pour faire de ses ambitions une réalité. 

Le Togo a tout prévu pour que l’eau ne manque pas aux populations

En 2021, les données fournies par le ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise faisaient état d’un taux de desserte en eau potable de 61,5% au niveau national, dont 60,25% en milieu urbain, 52,88% en milieu semi-urbain et 69,49% en milieu rural.

Le pays entend évoluer grâce aux dispositifs, à la stratégie d’approvisionnement en eau potable pour offrir un accès généralisé à l’eau potable à l’ensemble de la population et le Plan directeur du Grand Lomé. L’ambition est d’atteindre 100% de desserte en eau potable dans l’ensemble du pays à l’horizon 2030.

Un avenir encore meilleur

Les coûts de mise en œuvre de la stratégie d’accès à l’eau potable au Togo 2021-2030 et du Plan directeur du Grand Lomé pour la période 2023-2050 sont respectivement estimés à 677 milliards et 1 433 milliards de francs CFA. Et c’est désormais vers la mobilisation des ressources que le gouvernement togolais oriente ses efforts, en comptant à la fois sur les capacités du pays et sur les différents partenaires.

Le Plan directeur du Grand Lomé, un outil d’accès universel à l’eau potable

Le Plan directeur d’approvisionnement en eau potable du Grand Lomé adopté en 2021 va désormais remplacer celui de 1991 devenu obsolète. Il a été programme conçu par le gouvernement pour résoudre les difficultés qu’éprouvent les habitants de certains quartiers de Lomé dans l’approvisionnement en eau potable. Il couvre la période 2023-2050. 

L’objectif visé est de restructurer le réseau actuel et son équipement en nouvelles infrastructures. Les coûts nécessaires sont estimés à 600 milliards de francs CFA à l’horizon 2030 et 1 400 milliards de francs en 2050. 

Au regard de ce qui précède on peut affirmer sans aucun risque d’être contredit que l’engagement du gouvernement a un caractère totalement inclusif. Aucun village, aucune localité n’est en marge des différents programmes gouvernementaux.  

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