Les économies des Etats ont subi des effets de la crise sanitaire liée à la Covid-19. A l’heure de la relance économique, l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) du Groupe de la Banque mondiale et le gouvernement togolais organisent un atelier à Lomé. Placée sous le thème : « Promouvoir les investissements directs étrangers (IDE) en Afrique », cette rencontre d’envergure a réuni entre autres, ministres des finances et gouverneurs de la Banque mondiale des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africain (UEMOA) et de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).

Cette initiative vise à engager un dialogue franc sur les solutions en faveur de l’augmentation des investissements directs étrangers dans nos pays. Il est question de deux tables ronde, où les participants, venus du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la RDC, du Gabon, de la Guinée, du Sénégal et du Togo toucheront du doigt les réalités en matière d’investissements directs.

La première table ronde est consacrée à l’investissement et les solutions d’atténuation de risques. Elle permet de recueillir auprès des investisseurs, leurs centres d’intérêts, les processus de prise de décision en matière d’investissement. La seconde porte sur l’évolution du cadre des investissements en Afrique et notamment les prochaines grandes opportunités d’investissements, en l’occurrence les réformes mises en œuvre pour avoir un environnement favorable.

A l’ouverture des travaux, M. Kodjo Adédzé, ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale a exprimé au nom du chef de l’Etat et du gouvernement togolais sa gratitude à la MIGA, pour avoir porté le choix de cet atelier régional sur le Togo.

« Face aux effets néfastes de la pandémie virale de la Covid-19, nos pays ont revu leurs stratégies de développement pour les adapter aux exigences actuelles en vue de bâtir une résilience forte aux crises futures. Dans cette situation où les besoins d’investissements se font de plus en plus ressentir, force est de constater que   les flux des Investissements directs à l’étranger (IDE) en direction de l’Afrique Subsaharienne ont diminué d’environ 12% entre 2019 et 2020 pour se situer à 30 milliards de dollars », a-t-il indiqué.

En outre, il a relevé la pertinence de la feuille de route gouvernementale (2020-2025) en lien avec le Plan national de développement (PND), en insistant sur la priorité de faire du Togo une nation moderne avec une croissance économique inclusive et durable. Avant de terminer son propos, il a profité de l’occasion pour inviter les représentants des entreprises togolaises à initier et poursuivre un dialogue actif avec les investisseurs internationaux, ainsi qu’avec la MIGA, pour la mise en place de leurs projets dans la sous-région.

Rappelons que la MIGA est une agence, filiale du Groupe de la Banque mondiale. Sa mission, favoriser l’investissement direct à l’étranger dans les pays en développement, afin de favoriser la croissance économique, réduire la pauvreté,  et améliorer les conditions de vie des populations. Elle est basée à Washington.

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